il n'y a pas de gros malheurs ou de petits, il n'y a que le malheur...un sentiment de regret et de désespérance...il n'y a pas plus malheureux que le malheureux. Il ne faut surtout pas qu'il y ai plus malheureux je dirai même que le plus malheureux que le malheureux est un mort et il ne faut pas confondre malheurs et soucis les malheurs font partis du passé et du présent mais les soucis sont du présent et du futur pour en revenir au malheur, ce qui me déchire, c'est que le fait de se dire qu'il y a toujours plus malheureux repousse les problémes là ou se trouvent ces soit disant plus malheureux et que du coup, le malheureux reste malheureux : pourquoi ? parcequ'il y a plus malheureux ailleur, soit disant. mais il n'y a qu'une manière d'être malheureux... devrait on dire : heureusement qu'il y a plus malheureux ailleur...( s'il y a ) ça permet de pouvoir regarder plus facilement la misère en bas de chez soit sans sourciller...donc, le malheur étranger rassure les cons, alors qu'en fait, le malheur est le même partout. et que si on supporte la misère en bas de chez soit, c'est que quelque part, on la supporte partout et qu'on a pas de difficulté en bas de chez soit, à l'enjamber voir la faire disparaitre, de la dissimuler à l'aide de la force publique... société de merde ! travailleurs de merde ! prolo de merde ! alors , heureusement qu'il y a plus malheureux ailleur...comme ça, on se dira cet hivers en regardant les sdf dans la rue, que toute façon, il y a pire ailleur...et que finalement, il sont quand même pas si mal dans le froid, c'est mieux que d'être en irak sous les bombes non ? alors que le malheur, que ce soit sous les bombes ou ailleur, il est le même partout ...
travaileur de merde, prolo de merde, société de merde, car ceux qui se plaignent le plus du malheur ne sont pas ceux qui en font les frais...
a celui qui aime à dire cette phrase : il y a plus malheureux que toi je lui répond : tu me dégouttes, tu n'est qu'un porc...
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