Human Art Index du Forum Human Art
forum 2008 archivé
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

tout sur le Mystérieux Univers

 
    Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Human Art Index du Forum -> j'ai croisé... pêle mêle...
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
yoda-le-terrestre
glandouilleur
glandouilleur


Inscrit le: 28 Déc 2007
Messages: 198
Lieu: univers 952284-adcv-45654654

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 14:59 pm  Répondre en citant

Les ovnis ? De la blague, pensez-vous ! D’autres estiment que c’est étrange. Voilà qui mérite d’être étudiés diront encore les troisièmes.

Et bien sachez que le sujet a fait l’objet d’une conférence on ne peut plus officielle le 12 novembre au club national de la presse de Washington. Et qui étaient les intervenants ? On citera entre autres, un ancien ministre de la défense du Royaume Uni : Nick Pope, des pilotes de l’aviation civile et militaire de différents pays, Jean-Claude Ribes, astrophysicien du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), Claude Poher, astronome et astrophysicien du CNES (Centre Nationale d'Etude Spatiale) fondateur du GEPAN (Groupement d'Etudes des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) et comme modérateur Fife Symington, ancien gouverneur de l’Arizona.

Ils étaient réunis à Washington pour faire part de leurs découvertes. Chacun avait été, soit témoin d’ovnis, ou encore avait mené des enquêtes sur le sujet.

Des observations


Parmi les participants, Jean-Charles DUBOC, pilote à Air France. En 1994, alors qu’il pilote un Airbus A320 au dessus de la France, il observe un ovni de la forme d’une grande lentille à droite de l’avion. Son copilote et un steward le voient également. L’ovni reste immobile durant 1mn et disparaît instantanément. Les services de contrôle aériens et de défense aérienne enregistrent en même temps sur leur radar un objet non identifié qui coupe la trajectoire de l’avion.

Un autre témoin de phénomènes étranges assistait à la conférence : Ray Bowyer, pilote sur Aurigny Airlines, une compagnie des îles anglo-saxonnes de Guernesey et Alderney : en avril 2007, il a pu voir un objet d’un kilomètre et demi de long, prés des îles anglo-saxonnes. Ses passagers ont vu aussi cet étrange objet, ainsi qu’un autre pilote qui se trouvait sur la zone. Un radar anormal a été détecté.

Un autre histoire a été relatée : en novembre 2006, des pilotes, des mécaniciens et du personnel de la compagnie américaine United Airlines ont pu observer au dessus du terminal d’United Airlines à l’aéroport de Chicago un disque de métal. L’objet, qu’on pouvait voir très clairement, est soudainement parti vers le haut, laissant un trou dans les nuages.


Les conclusions de la conférence


Voilà ce que les scientifiques ont dit lors de la conférence de Washington : « nous emploierons le terme d’objets volants non identifiés tel qu’il a été utilisé par l’US Air Force dans les années 1950. Nous ne nous exprimerons pas sur la nature ou l’origine de ces objets. Beaucoup d’ovnis ne sont en fait que des phénomènes naturels, ou des objets connus mais mal identifiés, cependant il reste toujours un petit pourcentage d’observations émanant de témoins crédibles tels que contrôleurs aériens, pilotes, policiers… qui ont fait l’objet de solides études et qui défient toute explication conventionnelle ».

En conclusion, ces scientifiques ont demandé d’abord que le public soit informé sur les ovnis : les ovnis vus par plusieurs personnes et qui ont déjà fait l’objet de recherches. Ils estiment par ailleurs que l’étude de ces phénomènes permettrait à la science de progresser.

Ils ont donc appelé le gouvernement américain à collaborer avec d’autres gouvernements qui ont déjà reconnu la réalité des ovnis et leur lien avec la sécurité aérienne et d’engager un dialogue international afin d’accroître les connaissances scientifiques.

Que des scientifiques s’engagent sur ce chemin, il y a de quoi réfléchir !

Mais, voici à quoi nous voulions en venir : une petite histoire à vous raconter …
” Le message”

Samedi 26 novembre 1977, 17h10, quelque part dans le sud de l’Angleterre.
Vous écoutez tranquillement les nouvelles à la télévision, un peu assoupi. Tout à coup une voix étrange interrompt votre programme et vous fait sursauter.

On n’entend pas très bien. La voix dit s’appeler « Vrillon » ou peut être « Gillon ». Elle dit représenter la flotte galactique Ashtar. Pendant 5 minutes, elle va parler et voici son message : elle invite l’humanité à déposer les armes, à vivre en paix les uns avec les autres, à respecter l’environnement, sinon l’humanité ira devant un châtiment. Elle parle aussi de rechercher sa vérité intérieure afin d’évoluer spirituellement. Elle explique que des extraterrestres observent la terre et lui rendent visite, extraterrestres dont les hommes d’ailleurs connaissent la présence et dont ils ont pu voir les lumières dans le ciel.

Tout comme vous, des milliers de gens apeurés vont se ruer sur leur téléphone et demander à la télévision ce qui se passe. La police doit lancer un appel au calme et la télévision diffusera toutes les demi-heures un message rassurant.

Des experts ont reconnu qu’au niveau technique, il s’agissait un véritable exploit, qui ne s’était jamais produit auparavant et qui aurait nécessité pas moins de 5 transmetteurs pour atteindre une telle audience, prouesse technique incroyablement complexe à cette époque.
Canular ? En tous cas personne n’a jamais revendiqué le phénomène. Le mystère reste entier.
On ne retiendra quant à nous que le message de paix.

liens de la source:
http://www.sondelespoir.org/makeCategory.asp?catID=760&pnum=1


Dernière édition par yoda-le-terrestre le Vendredi 28 Décembre 2007 15:09 pm; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
yoda-le-terrestre
glandouilleur
glandouilleur


Inscrit le: 28 Déc 2007
Messages: 198
Lieu: univers 952284-adcv-45654654

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:02 pm  Répondre en citant

pour se faire une opinion objective sur le sujet:

http://ufologie.net/indexf.htm


Dernière édition par yoda-le-terrestre le Dimanche 30 Décembre 2007 13:55 pm; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
yoda-le-terrestre
glandouilleur
glandouilleur


Inscrit le: 28 Déc 2007
Messages: 198
Lieu: univers 952284-adcv-45654654

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:07 pm  Répondre en citant

Extraterrestres, l'impossible contact
LE MONDE | 03.11.07 | 15h06 • Mis à jour le 03.11.07 | 15h06


L'Univers porte en lui l'espérance de la vie. En douze ans, plus de 200 planètes ont été découvertes en dehors de notre système solaire. Parmi elles : Gliese 581c, décelée il y a quelques mois et potentiellement habitable (Le Monde du 26 avril). "Notre seule galaxie - et il en existe des milliards - contient 200 à 300 milliards d'étoiles, et tout laisse penser que nombre d'entre elles sont, comme notre Soleil, environnées de planètes", ajoute Yves Sillard. Ancien directeur général du CNES et ancien directeur général de l'armement, il souligne que "l'objectif du satellite français Corot lancé fin 2006, qui sera suivi, dans deux ans, du satellite américain Kepler, est de mettre en évidence l'existence de telles planètes autour des étoiles les plus proches de notre galaxie". Autant de nouveaux espoirs pour ce scientifique, qui n'a pas craint de diriger récemment un ouvrage collectif sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés. En effet, ce serait bien le diable si l'une de ces planètes ne portait pas, au moins, quelques traces de vie passée...


Pour les exobiologistes comme André Brack, une telle découverte marquerait une étape décisive. "L'existence d'un deuxième exemple d'apparition de la vie dans l'Univers suffirait pour démontrer que ce processus n'est pas unique", souligne-t-il. Mais de quelle vie s'agira-t-il ? Sera-t-elle plus ou moins évoluée que sur Terre ? Saurons-nous la reconnaître, pourrons-nous communiquer avec elle ?

La création de l'Univers remonte à 13,7 milliards d'années. Notre système solaire, lui, est né il y a 4,4 milliards d'années. "Entre ces deux dates, de nombreuses planètes équivalentes à la nôtre ont pu être le siège de l'apparition de bactéries capables d'évoluer vers des systèmes intelligents", poursuit le chercheur. De plus, la vie sur Terre n'est pas apparue tout de suite, mais environ un milliard d'années après sa formation. L'existence de civilisations très avancées car très antérieures à la nôtre est donc plausible. "Il n'est pas impossible d'imaginer que la vie soit apparue sur quelques-unes des planètes extrasolaires avec dix siècles, cent siècles, voire mille siècles d'avance sur ce qui s'est passé sur Terre", renchérit Yves Sillard. Pour favoriser une rencontre du troisième type, deux pistes s'offrent alors à nous. Chacune présentant toutefois quelques obstacles.

La première concerne la recherche active d'une intelligence extraterrestre aussi supérieure que lointaine. L'étoile extra-solaire la plus proche de nous étant située à 4,4 années-lumière de la Terre, et celle dont dépend Gliese 581c à 20,5 années-lumière, un message émis par radio (se propageant donc à une vitesse proche de celle de la lumière) mettrait respectivement 4,4 et 20,5 années pour atteindre la civilisation qui s'y trouverait. Au mieux, la réponse arriverait donc neuf ans après la question.

Ces difficultés n'ont pas découragé les promoteurs de plusieurs projets, tel le programme américain SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) qui guette les manifestations extraterrestres depuis le radiotélescope portoricain d'Arecibo. Mais sans résultat pour le moment. On rêve aux premières phrases de cette nouvelle d'Italo Calvino, tirée de Cosmicomics (1965) et intitulée Les Années-lumière : "Une nuit, j'observais comme d'habitude le ciel avec mon télescope. Je remarquai que d'une galaxie distante de cent millions d'années-lumière se détachait un carton. Dessus, il était écrit : JE T'AI VU..."

Faut-il alors se rendre sur place ? "Pour un être humain, il est envisageable dans un avenir à moyen terme, en touchant les limites imposées par la physique, d'atteindre une vitesse dix fois inférieure à celle de la lumière, soit 30 000 km par seconde", précise Yves Sillard. D'où un voyage de 44 ans pour rejoindre la planète extrasolaire la plus proche, et deux siècles pour rallier Gliese 581c. "Bien sûr, la durée des missions dépassera celle de la vie humaine", ajoute ce polytechnicien, que le défi ne semble pas du tout rebuter. "Ce seront les descendants des membres des équipages qui parviendront à destination. Mais ce n'est pas du tout impossible." A condition, bien sûr, de vraiment le vouloir.

La seconde option inverse la contrainte du voyage. Des extraterrestres, dont la civilisation serait très largement en avance sur la nôtre, pourraient avoir réussi à aller plus vite que la lumière, ou bien à courber l'espace-temps - les deux seuls moyens que nous puissions imaginer, dans l'état actuel de nos connaissances théoriques, pour réduire la durée des vols spatiaux. Dès les années 1950, le physicien Enrico Fermi avait énoncé le paradoxe découlant de cette hypothèse : si des extraterrestres sont en mesure de venir jusqu'à nous, nous devrions les voir. Or nous ne les voyons pas... Et l'existence même des vaisseaux spatiaux qui les auraient menés sur Terre reste très hypothétique.

Non pas que les témoignages fassent défaut. Au contraire. Depuis que le CNRS a créé en 1977, malgré le scepticisme de la communauté scientifique, le Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan), ils ne cessent d'affluer. Jacques Patenet, directeur actuel du Geipan, note que 2 600 cas d'observations ont été enregistrés en France dans les trente dernières années, dont 460 sont considérés comme des phénomènes aérospatiaux non identifiés. Parmi eux, dans 10 à 20 cas, il y a selon ces experts une "très forte présomption" de l'intervention d'un objet matériel tel qu'un vaisseau. Cela se traduit par des traces sur le sol et la végétation qui pourraient avoir été laissées par un atterrissage, la détection de l'objet sur les écrans des radars, ou encore l'observation, par des pilotes, de comportements "intelligents" de l'ovni.

Pourquoi, alors, aucune trace physique de ces visiteurs n'a-t-elle jamais été retrouvée ? "Avec nos moyens actuels d'analyse, nous serions pourtant en mesure de certifier - ou non - l'origine extraterrestre de ces phénomènes", regrette André Brack. Le sociologue Pierre Lagrange, spécialiste des parasciences, stigmatise l'anthropomorphisme qui marque souvent les investigations en matière d'ovnis. Alors qu'on les imagine petits, verts, ou plus ou moins monstrueux, les extraterrestres, s'ils existent, sont peut-être infiniment différents de nous...

"Plus ils seront capables de maîtriser leur environnement, plus ils seront éloignés de nous à la fois par la culture, la science, la biologie et sans doute le physique", estime-t-il. Cela ne les empêcherait pas forcément de prendre l'initiative et, forts de leur avance, de trouver le moyen de communiquer avec nous. Mais encore faudrait-il qu'ils trouvent un intérêt quelconque à ce dialogue... "Nous pouvons très bien être le babouin de quelque anthropologue extraterrestre, dont nous ne sommes pas près de comprendre le programme de recherche !", suggère le sociologue. Nos scientifiques eux-mêmes ont-ils véritablement envie de communiquer avec les abeilles ou les fourmis, ou seulement de les étudier ?

Si nous voulons espérer, à l'avenir, nous sentir moins seuls dans l'Univers, sans doute faut-il donc compter avant tout sur nos propres facultés d'observation. Et les développer. "Sur Terre, chaque fois que nous avons été confrontés à d'autres civilisations, nous ne les avons pas comprises", rappelle Pierre Lagrange. Il existe pourtant bien peu de différences entre nous et les Aborigènes d'Australie ou les Indiens d'Amazonie. Dans ce contexte, se demande-t-il, "serait-on capable de voir et de reconnaître des civilisations issues de formes de vie pouvant avoir pris des directions totalement différentes de la nôtre ?" C'est là toute la question.
Michel Alberganti

Article paru dans l'édition du 04.11.07.
Abonnez-vous au Monde à -60%
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Trieste
sardine
sardine


Inscrit le: 26 Déc 2007
Messages: 1591

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:11 pm  Répondre en citant

oaiiiii, les ovnis, j'adore, je vais bien prendre le temps de lire, merci : )

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Trieste
sardine
sardine


Inscrit le: 26 Déc 2007
Messages: 1591

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:12 pm  Répondre en citant

ça va me faire de la lecture, mais je devrai y arriver Confused

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Trieste
sardine
sardine


Inscrit le: 26 Déc 2007
Messages: 1591

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:15 pm  Répondre en citant

L'univers est très mystèrieux, c'est sûr... Twisted Evil

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
yoda-le-terrestre
glandouilleur
glandouilleur


Inscrit le: 28 Déc 2007
Messages: 198
Lieu: univers 952284-adcv-45654654

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:28 pm  Répondre en citant

LEXPRESS.fr du 21/03/2007
Ovnis Des archives à explorer
Depuis trente ans, un service spécialement créé au sein du Cnes étudie les phénomènes aérospatiaux non identifiés. Enquêtes scientifiques, témoignages, photos... ces recherches restées quasi secrètes seront bientôt accessibles sur le Net. En exclusivité, L'Express les a consultées et retrace quelques affaires clefs, élucidées... ou toujours mystérieuses
© CNES

Le ciel était si bleu, ce 26 janvier 1981, au milieu de l'après-midi... M. Blaise, 35 ans, contrôleur laitier, se rend chez sa tante dans la vallée de l'Orbiel (Languedoc-Roussillon) pour une visite de courtoisie. Sur la route, vers 16 h 30, il aperçoit, sur sa gauche, à une centaine de mètres, un objet volant: «J'ai vu arriver une espèce de cigare que j'ai comparé à une baguette de pain», est-il écrit dans sa déposition. L'engin se rapproche de lui, puis traverse la route en passant au-dessus de sa voiture, une Citroën Dyane en excellent état. Mais celle-ci commence à tousser, avant de stopper net. Paniqué, le conducteur prend ses jambes à son cou, non sans observer l'aéronef qui disparaît au loin. L'automobile, elle, mettra mystérieusement une journée avant d'accepter de redémarrer. Les enquêteurs ont beau la passer au peigne fin, faisant vérifier par des laboratoires indépendants ses organes vitaux (batterie, alternateur, diodes, régulateur, etc.). Pas le moindre début d'explication cartésienne… Leur rapport conclut: «Nous pouvons donc considérer qu'il s'agit bien, au sens propre, d'un phénomène aérospatial non identifié (PAN).»

6 000 témoignages portant sur 1 600 affaires depuis 1977Cette histoire inexpliquée, comme une poignée d'autres (voir infographie ci-dessous), fait partie des 6 000 témoignages portant sur 1 600 affaires, consignés dans quelque 3 000 procès-verbaux de gendarmerie. Une base de données hétéroclite, unique en son genre, qui forme les archives d'un des services les plus discrets de la République. Nom de code: Geipan (Groupe d'études et d'information des phénomènes aérospatiaux non identifiés). Ce sigle volontairement abscons en cache un autre, plus parlant: ovnis. Le public l'ignore souvent, mais la France fut, à la fin des années 1970, la seule grande puissance à se doter officiellement d'une structure chargée de répertorier les cas observés sur son territoire, avec, en son sein, une poignée d'enquêteurs missionnés sur le terrain. Ces troupes de choc, aux allures d'agent Fox Mulder (le héros de la célèbre série américaine X-Files) ont toujours œuvré sous la houlette du Centre national d'études spatiales (Cnes). Une auguste institution qui, dans un souci de transparence, met cette semaine les rapports du Geipan en ligne (www.cnes.fr). A terme, 100 000 pages numérisées seront accessibles via Internet. En avant-première, L'Express a pu en consulter une partie et en raconte des cas particulièrement troublants (voir les autres articles du dossier).

En 1954, de Gaulle s'intéresse aux ovnis

Le témoignage le plus ancien date de 1937, mais l'engouement pour le phénomène ovnis, en France, remonte à l'année 1954, avec 120 dépositions», analyse Jacques Patenet, actuel responsable du service. Très vite, le sujet passionne, jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat. De Gaulle, impressionné par l'histoire d'un PAN passant au-dessus de la ville de Tananarive (Madagascar), toujours en 1954, s'en serait même ému auprès de son entourage. Résultat: quelques années plus tard, un projet confidentiel, baptisé «Bruneau» - du nom de son rédacteur, un ancien dirigeant du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) - encourage les autorités à mettre en place une structure dédiée à ces phénomènes inexpliqués. Celle-ci naîtra en 1977 sous la première appellation de Groupe d'études des phénomènes aérospatiaux non identifiés (Gepan), grâce à Claude Poher, un astrophysicien du Cnes passionné par le sujet. A ses débuts, le service ne dispose que d'un bureau et d'une secrétaire, mais Poher obtient l'autorisation d'utiliser 10% du temps de travail de n'importe quel membre de l'agence qui le souhaiterait. Très rapidement, 40 personnes participent à l'évaluation et à la classification des différents cas. En quelques mois, le petit groupe passe au crible plusieurs centaines de déclarations. Mais, contre toute attente, moins de deux ans après son entrée en fonction, Claude Poher s'en va. Officiellement, rongé par la passion du nautisme, qui doit le lancer dans un long périple autour du monde. «En réalité, j'étais fâché par le manque d'ambition du Cnes. Ses dirigeants voulaient réduire notre tâche à un simple travail de compilation et refusaient de publier nos recherches», explique-t-il aujourd'hui.


Dès son origine, le Gepan est entouré d'une aura mystérieuse, renforcée par son mode de fonctionnement: s'ils ne sont pas rendus publics, ses travaux doivent être contrôlés par une instance supérieure, un conseil scientifique, dont la composition - une dizaine de spécialistes (sociologue, physicien, astronome, météorologues, ingénieurs, etc.) - doit rester anonyme. «Les PAN étaient, à l'époque, un sujet sensible, se souvient l'ancien directeur du Cnes Yves Sillard. Il paraissait donc préférable de protéger ces scientifiques.» Ce dossier serait-il trop sensible? L'indépendant Poher est remplacé, en juillet 1979, par Alain Esterle, un jeune polytechnicien. Sous sa direction, le Gepan va connaître son âge d'or, avec un budget annuel de 80 000 euros et une équipe renforcée (jusqu'à sept personnes à temps plein). Celle-ci ne se cantonne plus à étudier des cas passés, mais effectue de véritables recherches sur le terrain grâce à une méthodologie minutieuse.
Des enquêtes modèles menées par des Rouletabille des ovnis

Chaque année, nous recevions une centaine de témoignages, qui ont abouti à 18 ou 20 enquêtes», se souvient Alain Esterle. Dès qu'une affaire semblait importante, les Rouletabille des ovnis partaient le plus rapidement possible par équipes de trois ou quatre. Sur place, ils relevaient les données physiques (traces au sol, météorologie, éléments radars...), procédaient aux interrogatoires des témoins, faisaient des prélèvements, voire, éventuellement, des reconstitutions. Cette rigueur d'analyse a permis d'aboutir à des investigations modèles, comme celle de Trans-en-Provence, en 1981 (voir "Une soucoupe dans le jardin" ). Sauf que leurs conclusions, lorsqu'elles penchaient vers «une forte présomption de la présence d'un objet inconnu», mettaient le Cnes un peu plus dans l'embarras.

En 1983, Alain Esterle quitte son poste et l'agence spatiale, en proie à de sérieuses difficultés financières, en profite pour réduire le train de vie du Gepan, qui entre dans une longue période de déclin. Il doit sa survie à l'abnégation de son nouveau chef, Jean-Jacques Velasco, technicien en optique devenu ingénieur. Alors que son budget s'effondrait année après année, le directeur a fini par se retrouver seul dans son bureau, «à rédiger des rapports que plus personne ne lisait, puisque le conseil scientifique ne se réunissait plus», raconte-t-il, encore navré. Au milieu des années 1980, le Gepan ne traite plus qu'une trentaine de dossiers par an en moyenne, dont seulement deux débouchent sur une enquête de terrain. Il est vrai que les ovnis semblent peu à peu passer de mode.
Devenir un sujet d'étude comme un autre

S'ouvrirent alors deux décennies pour rien. Le groupe d'études fut mis sous le boisseau parce que le phénomène PAN intéressait moins», se souvient François Louange, ancien directeur de Fleximage, une société d'interprétation de photos par satellite qui a rédigé en 2002 un audit sur le Gepan, devenu entre-temps le Service d'expertise des phénomènes rares aérospatiaux (Sepra). C'est Jean-Jacques Velasco qui remettra une ultime fois sa structure sous la lumière des projecteurs en publiant, en 2004, un ouvrage sulfureux, Ovni, l'évidence (éd. Carnot), où il fait «état de [sa] conviction de l'existence» de phénomènes PAN. «Au-delà de ma propre opinion, c'était le seul moyen de débloquer la situation», assène l'ingénieur, sans regret. Une solution radicale: devant le tollé soulevé par cette perte de neutralité, le Sepra est mis en sommeil et lui au placard.

Mais, contrairement à certains de ses prédécesseurs, Yannick d'Escatha, aujourd'hui président du Cnes, ne se satisfait pas que ce service soit ainsi dissimulé. En septembre 2005, il rebaptise le Sepra en Geipan, le sigle d'origine, auquel un «i», pour «information», a été ajouté. Telle est désormais la mission première dont Jacques Patenet, son responsable actuel, a été chargé. Avec un examen de passage obligé par l'opération vérité de cette semaine: «La mise en ligne des archives sur les PAN se fera progressivement», prévient ce dernier. Avant de conclure posément: «Si les ufologues (1) ne doivent pas s'attendre à des révélations, nous espérons que ce fonds servira aux scientifiques et que le phénomène ovnis deviendra, enfin, un objet d'études comme un autre. Sans croyances aveugles ni préjugés.»
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Trieste
sardine
sardine


Inscrit le: 26 Déc 2007
Messages: 1591

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:32 pm  Répondre en citant

moi si j'était toi je mettrai juste un lien ça devrai suffir Laughing non ?




ou sinon, tu devra dead d'office... Twisted Evil
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Trieste
sardine
sardine


Inscrit le: 26 Déc 2007
Messages: 1591

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 15:34 pm  Répondre en citant

o pis on s'en fou, c'est pas grave, fait comme tu veut mannn Laughing

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
colordreamer
sardine
sardine


Inscrit le: 26 Déc 2007
Messages: 1623

MessagePosté le: Vendredi 28 Décembre 2007 16:09 pm  Répondre en citant

Trieste a écrit:
moi si j'était toi je mettrai juste un lien ça devrai suffir Laughing non ?




ou sinon, tu devra dead d'office... Twisted Evil

Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
_________________
galeriesdart.expo.free.fr
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
yoda-le-terrestre
glandouilleur
glandouilleur


Inscrit le: 28 Déc 2007
Messages: 198
Lieu: univers 952284-adcv-45654654

MessagePosté le: Mercredi 09 Janvier 2008 18:37 pm  Répondre en citant

Selon Dave Clarke, les documents concernant les
rapport d'OVNIS du "DI55" du Ministère de la
Défense Britannique vont être déclassifiés.

Jusqu'à récemment, le fait qu'il y ait eu
un DI55 étudiant les rapports OVNI était
nié par la Défense Britannique, qui expliquait
qu'elle avait juste un bureau d'information
du public - ce qui était le poste de Nick Pope -
et rien d'autre.

On parle de 7000 rapports d'observation,
selon le Guardian, à
http://observer.guardian.co.uk/uk_news/story/0,,2236033,00.html
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
colordreamer
sardine
sardine


Inscrit le: 26 Déc 2007
Messages: 1623

MessagePosté le: Jeudi 10 Janvier 2008 14:00 pm  Répondre en citant

c'était un bureau de dés-information quoi... Rolling Eyes
_________________
galeriesdart.expo.free.fr
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Montrer les messages depuis:   
    Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Human Art Index du Forum -> j'ai croisé... pêle mêle... Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com

Referencement Indexing Tool, partenaire de votre référencement Annuaire Auxiliaire Stabilisetonpoids absurde monde de TRIESTE  peintre contemporain